Simplifier l'encaissement dans les établissements de santé : la révolution du reste à charge patient

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Simplifier l'encaissement dans les établissements de santé : la révolution du reste à charge patient

Simplifier l'encaissement dans les établissements de santé : la révolution du reste à charge patient

La solution Santigo de SSP commence à rentrer dans les usages des établissements de santé. En collaboration avec le ministère de la Santé et de la Prévention, Santigo transforme le paiement du reste à charge patient.

Le financement des soins de santé à l’hôpital ou en clinique, est réparti entre la sécurité sociale, les organismes complémentaires et éventuellement, un montant restant à payer par le patient. Ce dernier est appelé le « reste à charge patient ». Généralement, ce reste à charge patient n’est pas connu avant la sortie du patient de l’établissement. Problème : il est difficile à recouvrer par les établissements de santé car les patients se retrouvent face à des démarches administratives complexes pour procéder au paiement. « Certains se disaient désorientés, perdus, par le vocabulaire technique et la réception de documents administratifs complexes à saisir. », explique Karine Eliot, cheffe de projet au sein de la direction générale de l’offre de soins du ministère de la Santé et de la Prévention, « Il y avait donc un vrai besoin de simplification pour le patient. »

De même, les équipes hospitalières ont un réel besoin de simplification et d’automatisation des tâches administratives, afin de pouvoir se concentrer sur les tâches les plus complexes. En effet, le parcours administratif du patient peut prendre du temps aux professionnels, ce qui les empêche de se concentrer sur la relation patient. Enfin, pour les établissements de santé, ce reste à charge est un véritable enjeu financier. Aujourd’hui, il représente annuellement 550 millions d’euros impayés pour les établissements publics.

Le programme Simphonie

Depuis 2014, et afin de résoudre les problématiques liées au parcours administratif du patient à l’hôpital, le ministère de la Santé et de la Prévention a mis en place le programme national Simphonie. Cette initiative vise à accompagner les établissements de santé dans la simplification du parcours administratif avec l’appui du numérique. Composé de trois leviers, le programme Simphonie mise sur la simplification du parcours administratif du patient, la dématérialisation des échanges entre l’ensemble des acteurs et l’automatisation des tâches. « Au sein de Simphonie a été adressée la question du reste à charge patient. », poursuit Karine Eliot, « Nous souhaitions proposer des solutions simples aux patients afin de lui faciliter le paiement. »

Les solutions de paiement de la marque Diapason offrent aux patients la possibilité, dès leur entrée, de payer simplement par carte ou par compte bancaire dans les établissements de santé et d’autoriser l’enregistrement de leurs coordonnées bancaires par un tiers de confiance afin que leur compte soit débité automatiquement.

Dans ce cadre, la CAIH (Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière) a lancé en 2020 un marché spécifique sous la marque Diapason dans le but de fluidifier l’acte d’achat de solutions logicielles et matérielles. Ce marché englobe des solutions de paiement par carte ou par compte bancaire pour diminuer le montant du reste à charge patient et ainsi, atteindre les objectifs du programme Simphonie.

Vidéo : La solution de paiement Santigo de SSP pour le paiement du reste à charge patient avec Karine Eliot et Eddy Combier

 
 

Une solution clef en main

Dans ce contexte, la solution Santigo portée par la société Score & Secure Payment (SSP), s’est parfaitement intégrée à la simplification du parcours administratif en apportant une solution simple de paiement du reste à charge. « Le cas d'usage le plus classique est celui où le patient quitte l'établissement avec un reste à charge pour lequel on ne connaît pas le montant de la facture. », précise Karine Eliot, « Donc, plusieurs moyens de paiement lui sont proposés avant sa sortie afin d'être en capacité de débiter le montant du reste à charge patient après sa sortie. »

La solution Santigo permet le paiement par compte bancaire, par prélèvement ou par virement à destination des patients avec l’usage d'un téléphone portable. « Nous opérons aujourd'hui une plateforme de solutions de paiement afin de répondre à différents cas d'usage, notamment sur des solutions qui reposent sur l'Open banking. », ajoute Eddy Combier, président de l’entreprise SSP. L’Open banking permet d’accéder aux informations bancaires du patient directement depuis sa banque grâce à la signature d’un mandat électronique.

Cette technique permet d’indiquer une date de prélèvement du reste à charge au patient. Une fois la date atteinte, le solde est directement prélevé sur le compte du patient afin de faciliter les démarches administratives. « Les lecteurs de cartes bancaires, (TPE) et Relevés d’Identité Bancaire (RIB) ne sont plus nécessaires. », détaille Hervé Grandjean, acheteur CAIH, « Tout se passe entre l’établissement et le patient par l’intermédiaire de son smartphone. »

Conforme au protocole national Diapason, cette solution française novatrice de paiement du reste à charge par compte bancaire s’inscrit dans l’avenir des solutions de paiements. « Avec des coûts de mise en place et de transaction très faibles, la solution Santigo de SSP, disponible sur le marché Diapason de la CAIH, contribue au programme Simphonie. », conclut Hervé Grandjean.

Simplifier le parcours administratif

L’objectif est de simplifier le paiement à l’hôpital grâce au prélèvement ou au virement du reste à charge directement depuis le compte bancaire du patient. Avec un parcours complètement digitalisé et sécurisé, les informations sensibles sont protégées « L'établissement n'est pas obligé de donner son RIB à un patient qui devra faire un virement. », précise Eddy Combier, « De même, le patient n’a pas à avoir son IBAN sur lui. » Le parcours administratif du patient est simplifié grâce à un contact unique. Lors de son arrivé à l’hôpital, le processus de prélèvement lui est expliqué.

D’autre part, la solution Santigo permet une simplification du travail pour les équipes hospitalières qui pourront se concentrer sur le volet accueil et moins sur le volet du paiement et du recouvrement.
Du côté des établissements de santé, il s’agit de sécuriser les recettes. Les établissements de santé peuvent bénéficier d’une réduction significative des impayés et des frais d’interchange grâce à une solution de paiement qui sécurise l’encaissement du reste à charge patient (RAC) et offre un paiement immédiat par virement qui est irrévocable. En outre, ils peuvent optimiser l’ensemble de leur chaîne d’accueil et de facturation tout en digitalisant le parcours patient, couvrant ainsi l’intégralité du processus allant de l’admission à la post-sortie, avec un seul prestataire. Les options de paiement échelonné ou différé allègent ainsi la charge financière pour les patients.

Aujourd’hui, les établissements publics de santé ne peuvent pas facturer en dessous de 5 euros. Avec la solution Santigo, il n’y a pas de problème à encaisser les petits montants. « On constate une amélioration du taux et du délai de recouvrement avec la moitié des sommes recouvrées au bout d’un an aujourd’hui. », ajoute Karine Eliot.

Enfin, grâce à un processus complètement dématérialisé et automatisé, les établissements de santé peuvent intégrer la solution Santigo au logiciel hospitalier de la GAP (Gestion administration des Patients) afin de faciliter les usages. « Pour l'établissement de santé, la transaction sera lettrée et rattachée à la facture et au numéro du patient, ce qui facilitera le rapprochement comptable. », confirme Eddy Combier.

Aujourd’hui, en utilisation autonome (en mode SAAS) ou en mode intégré avec les solutions de la GAP, la solution est déjà opérationnelle dans des cliniques privées.
Les établissements intéressés pour intégrer la solution Santigo de SSP peuvent se renseigner auprès de la CAIH.

https://www.caih-sante.org

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Romane Laferté